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Lycée Félix Proto Rés. Les Cannelières - Morne l'Epingle 97139 Les Abymes
08/01/2022
L’année 2021 a vu du changement à la gouvernance du groupement d’établissement. En effet, Suzy SAME principale du collège du Raizet ayant fait valoir son droit à la retraite, Marie-Line FLORICOURT en prenant le poste, devient le nouveau CESUP.
Autre changement, survenu en décembre lors de l’Assemblée Générale, Élisabeth LEPIERRE, proviseure du lycée Yves Leborgne, succède à Claude JOTHAM à la présidence.
Toutes deux nous livrent quelques éléments de leur parcours professionnel et un peu de l’histoire du GRETA de la Guadeloupe.
Élisabeth LEPIERRE
Mon parcours professionnel a été marqué par ma formation initiale en psychologie de l’orientation et du travail.
Conseillère d’Orientation Psychologue pendant 15 ans, je suis intervenue en parallèle pendant 10 ans au CIBC (Centre Interinstitutionnel de Bilan de Compétence) en qualité d’expert bilan pour réaliser des bilans de compétences de cadres et de publics en très grandes difficultés (les deux extrêmes).
Devenue Personnel de Direction en 2000, après plusieurs expériences en collège : (Collège de Grand Bourg, Collège Alexandre ISAAC) et un passage au Rectorat en qualité de Proviseur Vie Scolaire, je reviens à la formation professionnelle par le biais du lycée de l’Hôtellerie et du Tourisme qui m’accueille comme Proviseure en septembre 2008.
Nous sommes en 2009 et dans un contexte social très semblable à celui que nous connaissons aujourd’hui, l’occasion se présente de réfléchir à une carte des GRETA en Guadeloupe permettant de mieux répondre aux besoins du territoire et des usagers.
À la demande de M. le Recteur, demande appuyée et accompagnée par M. NELSON notre DAFPIC, un nouveau GRETA va naître en 2009, dont je deviens la Présidente. Le GRETA du LEVANT est missionné pour développer la formation continue sur la zone du LEVANT et plus particulièrement sur les deux lycées les plus récents de l’académie, le lycée des Métiers de l’Hôtellerie et du Tourisme et le lycée de Port Louis.
Nous savions déjà qu’à terme les trois GRETA (GRETA du Levant, GRETA de Basse-Terre, GRETA Grande-Terre) devraient fusionner un jour pour prétendre « jouer dans la cour des grands ».
Dix ans plus tard, en janvier 2019…. Claude JOTHAM, premier Président et Suzy SAME, CESUP, portent le GRETA de la GUADELOUPE sur les fronts baptismaux.
Les équipes des GRETA ont fusionné, se sont reconstruites, se sont renouvelées et ont rajeuni, mais l’esprit de famille, l’esprit combatif, l’esprit novateur est plus que jamais présent et c’est avec beaucoup de plaisir que devenue Proviseure du L.G.T. Yves LEBORGNE à Sainte-Anne je retrouve la formation professionnelle et le GRETA de la GUADELOUPE.
Marie-Line FLORICOURT
Professeure de mathématiques, j’exerce un métier passionnant auprès de publics variés du collège au lycée, en passant par la voie professionnelle et la formation d’adultes.
Formatrice et chargée de mission pour la formation des personnels de l ’éducation nationale, je développe mes compétences en ingénierie de formation et coordonne pendant plusieurs années le PAF (Plan Académique de Formation).
En 2000, je deviens personnel de direction : je suis d’abord affectée en collège rural, puis en lycée général et technologique, en collège de zone d’éducation prioritaire et en lycée professionnel.
Je construis, au fil de ces expériences, une identité professionnelle forte, basée sur une grande confiance dans le potentiel de notre jeunesse et la volonté d’œuvrer pour son droit à la formation.
Depuis septembre 2021 j’exerce au Collège du Raizet aux Abymes, établissement support du GRETA DE LA GUADELOUPE. Je deviens ainsi CESUP (Chef d’établissement support).
Pouvoir travailler à la fois,
- Au collège, en formation initiale pour des jeunes en devenir
- Au GRETA, en formation continue pour des adultes en évolution professionnelle
est un réel privilège.
Les deux équipes se ressemblent : elles sont passionnées, engagées, investies, inventives …
Je mesure le chemin parcouru depuis la création du GRETA DE LA GUADELOUPE il y a 3 ans. Je salue l’investissement des personnels et plus particulièrement le travail de mes collègues Claude JOTHAM, ancien président et Susy SAME, précédente CESUP.
La richesse et la force du GRETA DE LA GUADELOUPE résident sans aucun doute dans ses ressources humaines : entre tensions sociales et crise sanitaire, les personnels ont su renouveler leurs pratiques, s’adapter et innover pour maintenir toutes les activités indispensables au fonctionnement.
C’est avec enthousiasme que je rejoins le GRETA DE LA GUADELOUPE !
07/01/2022
Le Bulletin officiel de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports publie des actes administratifs : décrets, arrêtés, notes de service, etc. La mise en place de mesures ministérielles et les opérations annuelles de gestion font l'objet de textes réglementaires publiés dans des BO spéciaux.
Au Bulletin officiel de l'éducation nationale n°6 du 6 février 2014, concernant l’organisation et le fonctionnement des GRETA, sont précisés les caractéristiques des GRETA et le rôle des acteurs, entre autres celui du présidents et des chefs d’établissements supports.
Les caractéristiques du Greta
Le Greta assure l'ingénierie et la mise en œuvre de l'ensemble des prestations de formation et d'insertion dans le respect du contrat d'objectifs signé avec le recteur. L'EPLE support du groupement d'établissements répond au nom du Greta aux appels d'offres relevant de son champ d'intervention.
Le GIP-FCIP est chargé de la coordination des réponses aux appels d'offres d'envergure régionale et/ou liés à l'action publique régionale dans le domaine de la formation professionnelle.
La composition
Le Greta est constitué entre les établissements scolaires publics relevant du ministère de l'éducation nationale. En application de l'article D. 423-17 du code de l'éducation, les établissements publics relevant de l'enseignement agricole peuvent être membres d'un groupement d'établissements constitué entre établissements scolaires relevant du ministère de l'éducation nationale.
L'établissement support
Conformément au II de l'article D. 423-1 du code de l'éducation, la carte des Greta de l'académie et la liste des établissements supports de Greta sont arrêtées par le recteur d'académie.
En cas de changement d'établissement support, l'ensemble des biens est transféré au nouvel établissement support. Les établissements supports de Greta adhèrent au GIP FCIP.
Le rôle des acteurs
Le président
Le président du Greta assure la gouvernance du groupement. Ses attributions sont précisées dans la convention et dans sa lettre de mission de chef d'établissement.
Les chefs d'établissement
Le chef d'établissement support du Greta (Cesup) peut assurer les fonctions de président du groupement, mais il ne peut être directeur opérationnel, compte tenu de la charge de cette dernière fonction. Les attributions du Cesup et des chefs d'établissement réalisateurs d'actions de formation sont précisées dans la convention et dans leur lettre de mission de chef d'établissement.
En annexe, la convention du groupement d’établissement. Extraits concernant la présidence et le CESUP :
Article 17 - Président du Greta
Un chef d'établissement est chargé de la présidence du Greta. Ses fonctions sont précisées dans sa lettre de mission de chef d'établissement signée par le recteur.
Il assure la gouvernance du Greta. A cet effet :
- il préside les séances de l'assemblée générale ;
- il définit les orientations relatives à l'activité et au fonctionnement du Greta ;
- il veille à la répartition des activités entre les différents acteurs ;
- il soumet le programme annuel d'activité du Greta à l'approbation de l'assemblée générale ;
- il s'assure de l'exécution du contrat d'objectifs ;
- il organise l'animation territoriale du développement de l'activité ;
- il veille, en lien avec le chef d'établissement support, au suivi des recommandations de l'assemblée générale dont celles
qui aboutissent à soumettre un acte à une délibération du CA de l'EPLE support ;
- il représente le groupement auprès des différents partenaires ;
- il présente, à l'assemblée générale, la politique d'emploi et d'équipement ;
- il est consulté sur les prestations demandées par le GIP FCIP ;
- il impulse la démarche qualité conformément au référentiel de bonnes pratiques préconisé par le ministère de l'éducation nationale
- il analyse les résultats issus du système d'information à des fins de pilotage ;
- il veille à l'application des textes réglementaires, du règlement intérieur du Greta et du règlement applicable aux stagiaires ;
- il est responsable de l'organisation des différentes commissions du Greta.
Article 18 - Chef de l'établissement support
Le chef de l'établissement support peut assurer la présidence du Greta (à enlever si les fonctions ne sont pas cumulées.).
Ses fonctions sont précisées dans sa lettre de mission de chef d'établissement signée par le recteur.
Il assure le fonctionnement du Greta. À cet effet :
- il porte les orientations relatives à l'activité et au fonctionnement du Greta ;
- il est ordonnateur des recettes et des dépenses du Greta ;
- il exerce l'autorité hiérarchique sur les personnels recrutés par l'établissement support pour exercer les missions de formation
continue confiées au groupement, notamment sur le directeur opérationnel lorsque cette fonction existe au sein du groupement ;
- il soumet le programme annuel d'activité du Greta, le budget et ses modifications ainsi que le compte financier, au vote du CA de
l'établissement support ;
- il suit la mise en œuvre du contrat d'objectifs que le groupement a conclu avec le recteur ;
- il veille aux équilibres budgétaires et financiers du Greta, il présente le projet de budget et ses modifications à l'assemblée
générale ;
- il veille à la mise en œuvre des recommandations de l'assemblée générale ;
- il s'assure, dans le cadre de la politique d'emploi et d'équipement, qu'il possède ou peut mobiliser les ressources humaines,
matérielles et financières lui permettant la réalisation de ce programme annuel d'activité ;
- il signe tous les contrats de travail et toutes les conventions. Les contrats et conventions sont soumis à l'autorisation du CA de
l'EPLE support ;
- il porte la réponse aux appels d'offres relevant du champ d'intervention du Greta, il signe les conventions de réalisation des
prestations demandées par le GIP FCIP avec l'autorisation du CA de l'EPLE support ;
- il est porteur de la démarche qualité conformément au référentiel de bonnes pratiques préconisé par le ministère de l'éducation
nationale ;
- il veille à la mise en œuvre du système d'information fourni et à la fiabilité des données issues du progiciel national ;
- il représente l'EPLE support du Greta en justice et dans les actes de la vie civile ;
- il fait appliquer les textes réglementaires, le règlement intérieur du Greta et le règlement applicable aux stagiaires.
Il est membre de l'assemblée générale du GIP FCIP en tant que représentant de l'EPLE support membre du GIP FCIP.
Sources : site de l’Éducation Nationale/ bulletin officielle :
https://www.education.gouv.fr/bo/14/Hebdo6/MENE1401644C.htm
17/11/2021
Titulaire d'une licence en sciences du langage et du niveau licence en sciences de l'éducation. Régine JOYEUX-CHARBONNIER a d'abord enseigné en initial en tant que professeur de lettres histoire en lycée et s’est ensuite pleinement épanouie en formation continue. Pourquoi ce choix et en quoi consiste le métier d’assistante de formation, Régine nous en dit plus : « Polyvalente j'ai tour à tour tenu les missions de formatrice, coordonnatrice, assistante administrative communication pour enfin accepter le poste d'assistante de formation à l'agence GRETA de Vieux habitants afin d'être au plus près et disponible pour ma vie famille ».
Quelles sont les missions de l’assistant.e de formation ?
Les missions d'une assistante sont principalement administratives. Elle gère l'accueil, l'information au public et l'ensemble des actions de formation de son agence. Cela demande une bonne compétence en management des acteurs ( stagiaires, formateurs, référent financeur...) au quotidien et une disponibilité de tout moment même hors des heures de travail.
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Au sein d’un organisme de formation, son rôle est plus axé sur la coordination. Il.elle assure le suivi des inscriptions et dossiers des participants (demandes de prise en charge, convocation, facturation..), accueille les stagiaires, organise la logistique des formations (repas, documents, préparation des salles et des documents pédagogiques), gère les relations avec les formateurs (planning, règlement des prestations…). |
Quelles sont les qualités nécessaires pour être efficace et réussir dans ce métier ?
Les qualités sont l'empathie, la disponibilité, l'écoute, une force de réactivité à toutes épreuves et un calme Olympien... Il faut pouvoir travailler en autonomie en ne négligeant surtout pas l’esprit d’équipe car tous les collaborateurs sont les maillons dune chaîne, nous servons un but commun.
Ton principal motif de satisfaction ?
La réussite de nos stagiaires et apprentis, les petites attentions qu'ils me témoignent à la fin de leur formation en reconnaissant la qualité du travail accompli : une jolie tasse à thé, une boite de chocolat, une belle bouteille pour les fêtes ... quel plaisir !
Un mot, conseil plus personnel ?
Mon leitmotiv « accepte ce que tu ne peux changer et fais en une force ».
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Le métier nécessite de la polyvalence et donc de l’organisation et de la rigueur. L’assistant.e de formation doit avoir une bonne maîtrise des outils bureautiques, des qualités d’écoute et de communication, des aptitudes relationnelles.
Apprenez-en plus sur le métier (études, formations, salaires ) : https://www.cidj.com/metiers/assistant-assistante-de-formation |
GRETA de la Guadeloupe
Agence de Vieux-Habitants
Collège Suze Angély, Route de Beausoleil,
Vieux-Habitants 97119
0590 92 66 38
02/11/2021
La formation professionnelle comme levier de performance de l’entreprise
La loi Avenir Professionnel de 2018 a profondément réformé la formation professionnelle, avec pour objectif de faciliter et simplifier l’investissement des employeurs avec et pour leurs salariés.
Renforcer sa politique de professionnalisation permet à l’employeur de donner plus de perspectives à ses salariés, tout en créant de la valeur pour son entreprise.
Face à une évolution constante de la formation professionnelle, activer le dispositif de formation le plus pertinent et efficace pour son entreprise ne s’avère pas toujours simple.
La formation professionnelle, outil stratégique au service de la performance et de la compétitivité de l’entreprise ? Décryptage ! 2ème partie
Sommaire - Part I
1 - La GPEC, outil de pilotage pour améliorer la performance
Sommaire - Part II
3 - L’AFEST, un dispositif adapté aux nouveaux salariés et aux petites entreprises
4 - Se former en contexte COVID
3- L’Action de Formation En Situation de Travail (AFEST) :
a. Définition
Le Code du travail (Art L6313-1) définit l’AFEST comme une action de formation. Elle mobilise un formateur - interne ou externe à l’entreprise - et un salarié à former sur le lieu même du travail et en cours d’activité. Le matériau pédagogique principal est fourni par le travail.
L’activation du dispositif est à l’initiative de l’employeur. Cette démarche doit être élaborée sur mesure, en fonction du besoin et des ressources de chaque organisation.
Tout salarié peut bénéficier d’une Afest, quelles que soient la nature de son contrat de travail (CDI ou CDD, contrat de mission d’intérim) et son ancienneté.
b. Enjeux de l’AFEST pour l’entreprise
L’Afest peut s’adresser à toutes les entreprises, notamment celles qui possèdent des savoir-faire spécifiques et/ou qui sont déjà familières du tutorat et de la formation sur le tas, comme c’est le cas de beaucoup de TPE et PME.
Conçue sur mesure, l’AFEST permet de répondre à diverses problématiques en fonction des besoins des organisations. Elle peut être utilisée, par exemple, pour :
• Pallier l’absence de formations initiales sur des métiers spécifiques
• Former à des gestes techniques indispensables à l’exercice de certains métiers
• Transférer des compétences en prévision de départs à la retraite de salariés experts de leur domaine
• Renforcer la montée en compétences de nouveaux salariés
c. Former pour valoriser et transférer le savoir-faire
L’AFEST met en synergie un salarié expérimenté et un salarié à former. Le salarié, formateur et tuteur, est ainsi reconnu en tant qu’expert au sein de l’entreprise.
→ Valoriser les compétences internes
Il participe directement à la politique de formation de son employeur et donc à la bonne marche et à la performance de l’entreprise. Il accompagne d’autres salariés dans leur montée en compétences, tout en affinant ses propres pratiques.
→ Transférer le savoir-faire
La mise en œuvre de cette action de formation s’articule autour de deux types de situations didactiques :
• Le salarié est mis en situation de réaliser une activité, avec une intention pédagogique dont il est informé. Il s’agit d’une vraie situation de production.
• La mise en place de phases « réflexives », distinctes des mises en situation de travail et destinées à utiliser à des fins pédagogiques les enseignements tirés de la situation de travail. Elles permettent d’observer et d’analyser les écarts entre les attendus, les réalisations et les acquis de chaque mise en situation, afin de consolider et expliciter les apprentissages.
Des évaluations spécifiques des acquis de la formation, qui jalonnent et concluent l’action, permettent de faire le point sur les acquis du salarié.
Pour tout besoin d’accompagnement, les Conseillères en Formation Continue du GRETA de la Guadeloupe sont à votre disposition
4- Se former en contexte COVID (source : Centre Inffo)
La crise sanitaire a entraîné des conséquences considérables sur l’économie des entreprises en général, impact l’emploi des actifs. Le gouvernement a mis en place différents dispositifs pour diminuer les effets négatifs de la crise.
a. Dispositif TRANSCO (Transitions Collectives)
Ce nouveau dispositif vise à protéger les salariés peu qualifiés dont l’emploi est menacé, en leur proposant une formation certifiante pouvant aller jusqu’à 24 mois, ou une validation des acquis les préparant à des métiers porteurs ou des métiers dans des secteurs qui peinent à recruter sur leur bassin d’emploi. Le dispositif est applicable depuis le 15 janvier 2021.
→ Salariés éligibles
Le salarié volontaire pour entrer dans le dispositif doit remplir certaines conditions, notamment : justifier de la même ancienneté que pour un projet de transition professionnelle (articles D6323-9 et R6323-9-1 du Code du travail), obtenir une autorisation d’absence de son employeur et réaliser une action de positionnement préalable auprès d’un prestataire de formation afin d’adapter la durée de la formation.
→ Demande
L’entreprise intéressée doit adresser à son association transition pro un dossier de demande de prise en charge. La demande est instruite au regard des critères cumulatifs suivants :
• La cohérence du projet quant au critère de changement de métier ou de profession ;
• La pertinence du parcours de formation et des modalités de financement ; le coût pédagogique doit être en adéquation avec le besoin de formation, l’ingénierie pédagogique déployée par le prestataire, l’innovation des moyens mobilisés et les tarifs pratiqués par d’autres prestataires ;
• Les perspectives d’emploi à l’issue de la formation.
→ Fin du parcours
A l’issue du parcours, le salarié retrouve son emploi ou un emploi équivalent. Il peut alors choisir de rester dans son entreprise ou s’orienter vers le métier lié à sa reconversion.
→ Financement
Les parcours sont financés par le FNE-formation dans le cadre de France relance.
L’État finance tout ou partie du projet de reconversion en fonction de la taille de l’entreprise. La rémunération et la formation des salariés sont prises en charge à hauteur de 40% pour les entreprises de plus de 1 000 salariés, de 75% pour les entreprises de 300 salariés jusqu’à 1 000, et de 100 % pour les PME et TPE.
L’entreprise d’accueil peut participer au cofinancement. En revanche, le CPF du salarié ne peut être mobilisé.
b. Le FNE formation reconfiguré
En 2021, l’objectif est d’accompagner des parcours de formation mieux structurés et plus longs pour les salariés placés en activité partielle, ou les salariés des entreprises en difficulté. Le dispositif est mis en place par conventions entre le ministère du Travail et les opérateurs de compétences (OPCO).
→ Salariés éligibles
Tous les salariés (à l’exception de ceux en contrat d’apprentissage ou en contrat de professionnalisation) d’une entreprise plaçant tout ou partie de son personnel en activité partielle sont éligibles.
La formation d’un salarié placé en activité partielle peut se dérouler durant son temps d’activité ou d’inactivité. Dans ce dernier cas, l’entreprise doit recueillir son accord explicite.
→ Conventionnement
Les modalités de conventionnement reposent désormais sur des conventions nationales avec les OPCO.
→ Parcours de formation
Les actions de formation doivent être organisées sous la forme d’un parcours comprenant, outre les séquences de formation, le positionnement pédagogique, l’évaluation et l’accompagnement de la personne qui suit la formation et permettant d’adapter le contenu et les modalités de déroulement de la formation.
Le parcours de formation, d’une durée maximale de douze mois, peut mobiliser plusieurs solutions pédagogiques (présentiel, distanciel, formation en situation de travail…). Les parcours peuvent prendre différentes formes :
• Parcours reconversion permettant à un salarié de changer de métier, d’entreprise ou de secteur d’activité
• Parcours certifiant donnant accès à un diplôme, un titre professionnel, un certificat de qualification professionnelle, des compétences socles (CléA) et pouvant le cas échéant intégrer la VAE
• Parcours compétences spécifiques contexte Covid-19 devant permettre d’accompagner les différentes évolutions qui s’imposent à l’entreprise pour sa pérennité et son développement : nouveaux marchés et nouveaux produits, nouveaux procédés de fabrication, nouvelles techniques de commercialisation et nouveaux services, nouveaux modes d’organisation et de gestion
• Parcours anticipation des mutations : thématiques stratégiques pour le secteur et accompagnement des salariés indispensables pour leur montée en compétences et leur appropriation des outils et méthodes de travail dans le cas des transitions numérique et écologique.
→ Prise en charge
Pour les entreprises en activité partielle, l’ensemble des coûts de la formation (coûts de l’évaluation pré-formative, coûts pédagogiques, coûts d’évaluation, frais annexes, coûts de certification) sont compris dans l’assiette des coûts éligibles, à l’exception en principe de la rémunération déjà soutenue par l’activité partielle.
Toutefois, les OPCO peuvent mobiliser leurs ressources au titre du plan de développement des compétences pour les entreprises de moins de 50 salariés afin de prendre en charge tout ou partie de la rémunération des stagiaires. Il en est de même pour les entreprises en difficulté. Tout autre cofinancement public est exclu.
En formation interne, les coûts éligibles correspondent aux salaires du formateur.
c. L’aide exceptionnelle au recrutement d’apprenti.es
La formation par la voie de l’apprentissage permet à des jeunes âgés entre 16 et 29 ans de se former en alternance entre un CFA et une entreprise.
L’objectif de l’aide exceptionnelle, versée en contexte COVID et prévue par le plan de relance, est d’intégralement financer le salaire des apprentis de moins de 21 ans. Au-delà de 21 ans et jusqu’à 25 ans révolus, le reste à charge pour l’entreprise est d’environ 150 euros par mois.
→ Contrats éligibles
Le contrat doit être conclu entre le premier juillet 2020 et le 31 décembre 2021 pour être éligible à l’aide créée dans le cadre du plan de relance de l’apprentissage.
→ Niveaux de formation
L’aide s’applique pour tous les apprentis préparant un diplôme de niveau master (niveau 7) ou inférieur.
→ Entreprises éligibles
Toutes les entreprises qui recrutent un apprenti de niveau master maximum jusqu’au 31 décembre 2021 peuvent bénéficier de cette aide.
→ Conditions d'éligibilité spécifiques pour les entreprises de plus de 250 salariés
Les entreprises d’au moins 250 salariés doivent transmettre à l’ASP un engagement, puis dans un second temps, une attestation sur l’honneur. D’autre part, l’entreprise doit atteindre un seuil de contrats favorisant l’insertion professionnelle.
→ Montant de l'aide en fonction de l'âge de l'apprenti
Le montant de l’aide pour une année de contrat d’apprentissage est de :
• 5 000 euros pour les apprentis mineurs ;
• 8 000 euros pour les apprentis majeurs.
Le montant pour les majeurs s’applique à compter du premier jour du mois suivant le jour où l’apprenti atteint 18 ans.
→ Conditions et modalités de versement
L’aide est versée selon les modalités identiques à l’aide unique :
• l’aide est versée mensuellement ;
• l’aide se déclenche automatiquement lors du dépôt du contrat auprès de l’opérateur de compétences ;
• en cas de rupture anticipée du contrat d’apprentissage, l’aide n’est pas due à compter du mois suivant la date de fin du contrat ;
• en cas de suspension du contrat conduisant au non-versement de la rémunération par l’employeur à l’apprenti, l’aide n’est pas due pour chaque mois considéré.
→ Durée de l'aide
L’aide est versée pour la première année de contrat.
Pour les entreprises éligibles à l’aide unique, celle-ci percevront, pour la suite du contrat, ladite aide. L’aide exceptionnelle s’arrête également en cas de rupture anticipée d’un contrat ou de suspension du contrat entrainant une interruption du versement de la rémunération.
→ Aide pour les contrats dont la durée est supérieure à une année
Pour les entreprises de moins de 250 salariés
L’aide exceptionnelle du plan de relance de l’apprentissage 2020 se substitue à l’aide unique pour la première année de contrat.
Pour les deuxième et troisième années du contrat d’apprentissage du jeune, les entreprises de moins de 250 salariés bénéficient de l’aide unique si le contrat y est éligible.
Pour les entreprises de 250 salariés et plus
Pour les deuxième et troisième années du contrat d’apprentissage du jeune, les entreprises de 250 salariés et plus continuent de bénéficier du “bonus alternant” si elles emploient plus de 5 % de salariés en contrat favorisant l’insertion professionnelle.
♦ ♦ ♦
Pour revenir à la première partie de ce dossier :
1 - La GPEC, outil de pilotage pour améliorer la performance
2 - Accompagner la mobilité et la reconversion professionnelle :
une responsabilité sociale de l’entreprise